Carte postale face2face – démarche artistique

 

(?) Voici mon autoportrait que j’ai affiché sur ma carte postale face2face.

Je suis fortement désolé, car je suis très conscient de mon très bas niveau de français. Si le texte suivant n’est pas compréhensible, la version anglaise est disponible si ça convient.


Malgré une formation en maths – ou spécifiquement une en informatique (sous prétexte de laquelle je suis pessimiste) – ce qui m’intéressent depuis jamais sont le design et les langues. Quant à les langues, même si je ne suis pas né au Canada, je préfère écrire en anglais et pas à ma langue maternelle, si bien qu’il semble que j’appartiens ni à l’héritage linguistique du Canada ni à ceux de mon pays d’origine.

Comme tous les étudiants qui commencent un programme de formation en design universel (Inclusive Design) cette année, le trimestre d’autonne 2012 ne sera pas mon premier, de sorte que nos idées sont déjà colorées par tous ce que nous avons appris. Donc, imaginez un aveugle qui reçoit une des cartes postales face2face que nous avons créées. Est-ce qu’elle alors fera de sens pour eux ? Non, mais si on décrit l’autoportrait sur un site web, l’adresse duquel est aussi mis en braille sur la carte, on permettrait au moin un certain niveau d’interaction avec elle par les gens qui peuvent lire le braille et qui sont connectés à l’Internet.

(Honêtement, que signifie-t-on si on dit qu’un objet à deux dimensions est conçu “pour tous” ? Cette question demanderait notre réflexion.)

À l’opposé, si une description est fournit sur un site web, ce site web devait rendu accessible aussi aux personnes qui voient. Une option est d’utiliser un code QR, mais je ne veux pas qu’il attire trop de l’attention. Dans ce but, on pourrait le donner l’apparence de quelque chose, une griffe peut-être, qui suggère que le design devait rassembler à une peinture chinoise.

En conclusion, je crois que différents aspects de mon identité sont bien véhiculés par le design de cette carte postale : mon ethnicité par l’impression d’une peinture chinoise, ma perplexité et mes doutes par l’expression du personnage, mon intérêt pour les langues par le poème, ma formation mathématique par la deuxième ligne du poème, et, naturellement, le fait que je suis étudiant en design universel par avoir envisagé l’utilisation du braille.